Cet article est seulement un constat de choses que nous avons vues et relevés pendant notre traversée de l’Italie par la plaine du Po. Nous sommes bien entendus ouverts à toute question, discussion, voir débat après lecture de cet article:)
Tout d’abord nous avons trouvé du miel de châtaignier, de bosco (des bois), d’eucalyptus, toutes fleurs et bien sûr : d’acacia. Accent sur ce dernier puisque soit ils en raffolent et donc en plantent des forêts entières, soit c’est un arbre pionnier qui s’installe dès qu’il en a l’occasion. La floraison de l’acacia semble donc marquer une première miellé, que ce soit pour les professionnels, ou bien pour les amateurs. Tout le monde fera la miellé d’acacia avant de faire du toutes fleurs par exemple. Pour ce qui concerne l’eucalyptus… ça reste un mystère. Nous savons qu’il vient d’un apiculteur au nord de Turin mais impossible de prendre plus d’informations sur ce miel au vendeur.
Comme nous devons nous méfier des arrivages à l’arrivé du pissenlit, ici, c’est l’acacia. Ettore, un apiculteur amateur avec une quinzaine de ruches, produit environ 200 kg par an : de l’acacia, et du toutes fleurs. Nous l’avons aidé à récupérer deux essaims perchés à 15 mètres du sol. Mais c’est avec un grand calme qu’il nous explique son procédé pour « contrôler » l’essaimage : laisser l’ancienne reine partir avec la moitié des abeilles et le récupérer par la suite. De cette façon, il sait où est la reine et il n’est pas utile de faite des divisions casse-tête ! Nous secouons la branche du premier essaim qui tombe plus ou moins dans la ruche vide. Le second, on le laisse la haut jusqu’à demain : la corde est installé sur la mauvaise branche…
Ettore a des ruches jaunes, vertes, et rose bonbon. Mais pas de Thermopeint, c’est d’ailleurs une des principales caractéristiques que nous retiendrons de l’Italie : l’absence totale de ce type de revêtement. Le Thermopeint est une peinture utilisée pour protéger le bois des ruches. Il a pour avantage de renvoyer les rayons du soleil et de protéger de la chaleur en été mais aussi de la conserver hiver, elle à cependant le désavantage d’être constitué principalement d’aluminium, potentiellement « nocif » à l’abeille.
L’Italie où nous n’avons pu faire que des observations, et donc des interprétations. Il est impossible de tirer quelconques conclusions sur l’importance de l’apiculture, si celle ci est plus où moins respectueuses de l’environnement que celle que nous connaissons en France.
Nous resterons tous au long de ces articles des yeux dont la visions veillera a être le moins tachée d’interprétation.
L'apiculture en plaine du Po : Italie

